Drasil

Nombre de messages : 106 Date d'inscription : 04/06/2006

Nom : Drasil
Classe de spécialisation : guerrier
Race : demi dragon

Force: 7
Dextérité: 4
Constitution: 4
Intelligence: 5

Arme de départ: Epée géante (double-lame torsadée, aussi grande et large que lui)
Argent : 5 Po

Background :

Une jeune femme approche, une guerrière. Elle est belle, très belle, forte, pleine d’orgueil et de colère, volontaire, téméraire disent certains, et surtout, qualité primordiale, elle est encore vierge. Oui, en effet, cette caractéristique est la principale pour lui permettre d’achever l’œuvre dans laquelle elle s’est lancée. Seule sa virginité la protège des effets néfastes que subirait son corps en évoluant dans cette zone et, surtout, pour ne pas qu’il repère. Et tout ça, dans un seul but : la vengeance. Il serait le premier d’une longue série qui ne prendrait fin tant qu’un seul individu de son engeance vivra encore, tant qu’ils pourront détruire ce monde, le salir par leur seule existence.
Elle s’approche de plus en plus de l’épicentre. Elle arrive dans une zone rocailleuse et s’engouffre dans une faille de la falaise poussée par une pulsion inconnue. Elle court. Sans doute l’effet de l’adrénaline, l’excitation de la porteuse de mort. Elle commence à faire glisser son arme hors de son fourreau qui pend à sa taille. Elle s’arrête. Lâche son épée. Il y a un homme, assis sur un rocher, nue. Il semble qu’il l’attendait. Il était beau et jeune, bien que ses longs cheveux, tombant sur ses omoplates, soient déjà blancs. Son regard, la trouble. Non, ses yeux. Elle ne sait pourquoi. Et succombe à la passion.

*

L’homme se lève et s’en va. Sans un regard en arrière, d’un pas lent et assuré. Elle, se rhabille en le regardant fuir. Elle ne sait combien de temps s’est écoulé. Cela avait-il duré des heures, des jours, des semaines ? Peu importe. Elle était heureuse que cela se soit terminé. Elle ne ressentait aucun chagrin de la séparation. Elle n’avait pris aucun plaisir de l’union. Elle commence même à ressentir du dégoût. Un mal de tête lui fit perdre l’équilibre. Des larmes coulaient de ses yeux. Des questions s’imposaient à son esprit, à sa mémoire. Le père de son enfant avait désormais disparu. De son enfant ? Il avait accompli son œuvre. Le destin prenait un nouveau cours. Soudain, ses yeux. Elle se rappelle ce détail étrange. Les pupilles de l’inconnu étaient en forme d’amande. Il n’était pas humain. Elle va enfanter du dragon qu’elle est venue abattre. Ce démon a détruit sa vie. Il a détruit tout espoir de vengeance : elle ne peut même plus essayer de s’approcher d’un dragon pour le pourfendre. La vengeance, ce sentiment étrange qui l’a maintenue en vie jusqu’ici, qui l’a toujours emmenée de l’avant. Autant mourir désormais. Elle ramasse son arme et pose la pointe sur son ventre. Elle veut mourir en se transperçant le corps et celui du monstre issu de son viol. Mais elle ne peut se résoudre à ce geste. Non qu’elle n’en a la force mais un pouvoir invisible retient son bras. Elle devrait subir ce fardeau, cette honte.

*

Le temps passe, son ventre s’arrondit. Elle a tentée de subsister, allant de villages en villages, vivant de la charité des gens. Mais un mal s’est développé sur son corps alors qu’approchait la fin de sa grossesse. Une croûte a commencé à recouvrir son corps. D’abord sur des parties cachées comme le dos et les jambes, ça s’est répandu sur tout le corps jusqu’au point où elle ne peut le cacher à la vue de tous. Elle s’enfuit dans la forêt. Elle vit en ermite, vivant de la chasse et de baies sauvages.
Le temps approche. Elle s’allonge au pied d’un grand arbre, un chêne séculaire. Le ciel est dégagé, le soleil ne tape pas trop fort grâce à l’ombre apportée par le feuillage. Elle entend non loin de là, le clapotis de l’eau d’un ruisseau, les oiseaux chantent dans les arbres. La nature accueille cette nouvelle vie. Elle a déjà assistée à un accouchement et sais donc a quoi s’attendre.
Mais justement, elle ne peut s’attendre à ce qu’il va arriver.
Elle ne se sent pas bien, elle a de la fièvre. Son corps tremble tellement elle a chaud. La croûte se repend sur son corps à une vitesse fulgurante. Une douleur paralyse son système nerveux. Dans un réflexe défensif, elle se roule en boule. La croûte la recouvre entièrement et s’embrase. Le feu s’étend à toute la forêt.
Après s’être développé comme un humain dans le ventre de sa mère, la créature commençait son développement saurien dans l’œuf qu’était devenu sa mère.

*

Il n’y a plus de nourriture. Il faut sortir. Il est déjà à maturité depuis un moment. Mais ce n’est que maintenant que la vie le force à utiliser ses muscles pour sortir de son enfermement. C’est très douloureux. Mais la mort n’est pas envisageable. Le sort fait encore effet. Il tape de façon répétée, la coquille se fend. Le jour entre, ça fait mal aux yeux. Il agrandit l’ouverture. Il aperçoit les dernières flammes qui s’éteignent. Il sort. Ses premiers pas sont hésitants, maladroits. Mais il sait ce qu’il faut faire. Par le lien de sang qu’il a partagé avec sa mère, il a de nombreuses connaissances, pas de souvenirs par contre. Le paysage autour de lui n’est que cendres et désolation. Il n’a rien. Il doit boire, manger et se vêtir. Il le sait. Il s’en va de ce lieu pour trouver un village où trouver de l’aide.
Après des heures d’errance sur les routes, il atteint le dernier village qu’avait traversée sa mère. Mais avant de pouvoir atteindre sa périphérie, une femme âgée en carriole s’arrêta et pris soin de lui, le croyant rescapé d’un village avoisinant. Des brigands écumaient la région en ce temps là. Cette femme prend soin de lui, mais s’aperçoit rapidement qu’il n’est pas humain. En une nuit, il était passé de l’apparence d’un enfant de 3 ans à celle d’un adolescent de 14 ans. La vieille, prise de peur, va chercher un homme d’église pour en extirper le démon. Les villageois le saisissent pour l’immoler. Il se défend. Les tue. S’enfuit. Erre sur les routes…

Un dernier sentiment subsiste en lui depuis toujours. Héritage de sa mère. Celui du désir de « vengeance ».

Trait de caractère: deux formes, deux personnalités. Humain, il est l’ami idéal de quiconque n’a pas peur de la malédiction qui précède ses pas. Dragon, il est un prédateur, et le pire…

Pouvoirs (pouvoirs italiques pour le dragon, sinon, pour l’humain)

niveau 1: Sang du dragon : force, résistance, endurance, reflexes et sensations accrues
Forme de l’homme : reprend sa forme et ses pouvoirs originels

niveau 2: Ailes du dragon : des ailes en peaux apparaissent de ses omoplates
Puissance : acquiert les capacités physiques d’un dragon en pleine force

niveau 5: Souffle du dragon : crache un jet de feu, de glace, d’acide ou simplement de l’air
Magie : acquiert les magies basiques d’un dragon tels que la métamorphose et des sorts de contrôles élémentaux

niveau 10: Vie du dragon : se régénère (ses blessures plus graves mettent plus de temps et nécessitent du repos, ses membres repoussent) et est résistant à la magie
6° sens : sens la présence des êtres vivants sur une grande distance

niveau 15: Psyché du dragon : telepathie et telekinesie
Corruption : son aura corrompt la nature autour lui

niveau 20: Forme du dragon : se transforme en dragon (perd ses pouvoirs et acquiert ceux en italique)
Servants : des créatures corrompus le suivent (quelque soit sa forme) pour l’aider

niveau 25: Jour du dragon : devient 4 entités : un phénix (feu), un léviathan (eau), un roc (air) et un béhémoth (terre). Il suffit qu’un seul survive pour qu’il survive.

Points faibles: souvent rejeté quand il est humain, fait fuir ou tue quand il est transformé
Points forts: sa forme humaine à grand coeur et peut persuader sa forme saurienne de ne pas attaquer ses amis, de plus sa « corruption » peut s’avérer bénéfique pour ses amis proches