Au bout de la route...

Le chemin s'arrête là. Vous regardez au loin et... bah vous voyez rien. Rien que la neige à perte de vue... Quelques montagnes et collines se trouvent au bout de ce vaste terrain enneigé où le silence règne...

Khast arriva à la plaine du nord et s'arreta au bout de la route , suivit des deux gardes qui l'avait accompagné. Il ne voyait rien a l'horizon , qu'une étendue infinie de neige.
En se retournant vers les gardes il se dit :
Content d'être accompagné !
Puis il s'adressa à eux en leur disant :
A partir de là je vous suis.

Les deux gardes haussèrent les épaules et avancèrent vers les collines.

Deux heures plus tard, le groupe put entendre un sifflement strident qui venait d'une montagne, sur leur gauche. Les collines se trouvaient juste en face des trois guerriers. L'un des gardes dit alors :

Range tes armes. C'est une mission diplomatique... Il y avait juste un guetteur au flanc de la montagne qui a prévenu le camp de notre arrivée...

Je suppose que je n'ai pas le choix , soupira Khast.
Et il rengaine son épée.
Et il rajouta :
Allons y finissons-en.

Le garde leva un sourcil. Puis, sans plus faire attention au jeune homme, il poursuivit sa route. Le second garde n'avait encore rien dit.

Au bout de quelques nouvelles heures de marche et une pause pour le déjeuner, Khast et ses compagnons arrivèrent dans les collines...

Au fur et à mesure qu'ils marchaient , Khast essayait de se souvenir de quelques éléments de son passé , en vain. Le silence des gardes était propice à la méditation. Il ne se rappelait de rien , rien à part la plage et cette mystérieuse femme. Il espérait que le biliothéciare pourrait l'aider , et qu'il lui permetrait d'en savoir plus sur lui même : connaître son nom , savoir où il avait vécu , s'il avait une famille , ... Toutes ces choses simples mais essentielles à la vie d'un homme.
Puis il pensa aux deux gardes qui l'accompagnaient
Il s'était montré quelque peu désagréable afin d'étudier la réaction des gardes , même si l'un deux n'avait pas ciller , l'autre n'avait pu s'empêcher de lui jetai un rapide coup d'oeil.
Apparement il sont liés de prés ou de loin à ce village. Ils semblent connaître parfaitement l'itinéraire , et l'on a marché pandant des heures sans qu'il n'ait une seule hésitation.
Puis il fut brusquement intérompu dans ces pensées , il étaient enfin arrivés dans les collines.